top of page

évenements

       BHN 

 

                a rentrée universitaire 2016 fût pour la Galerie 0 le moment de sauter dans le grand bain. Grâce à la confiance et à  la gentillesse des membres de la BHN, la Galerie 0 ont pu contribuer à l’organisation d’une exposition d’un vernissage et ainsi participer en tant qu’association étudiante soutenue par l’université Lumière Lyon 2 à la 6ème Biennal Hors les Normes. Les membres du bureau ainsi que l’ensemble des adhérant remercie vivement la BHN pour l’expérience et l’ouverture qu’ils ont su nous transmettre lors de cet événement.

 

Vous pourrez retrouver sur cette page des photos de l’évènement, un retour de la part d’une des membres de l’association ainsi que des liens vers une interview des artistes exposé dans la salle d’exposition du Service culturel de Bron lors de la BHN de l’Azéri Nail Alakbarov et du dissident chinois d’Han Tao.  

 L

Qu-est-ce que la BHN ? 

               C'est en 2005 que les artistes de la Sauce Singulière ont crée la BHN. Pour donner réalité à leur utopie, ils ont abandonné leurs pinceaux pour pousser la porte du Foyer des sans-abris, des écoles, des centre sociaux et des bibliothèques.
Sur les précédentes éditions, ces plasticiens animés par la volonté de rendre l'art accessible à tous ont investi plusieurs lieux et y ont installé les oeuvres d'artistes contemporains choisis pour leur capacité à interroger les normes. Plus de 500 artistes venus du monde entier se sont succédés dans près de 120 lieux de la région Rhône-Alpes, et ont offert au public des performances, des expositions, des conférences, des spectacles ou encore des ateliers. Tout cela a contribué à en faire un événement incontournable dans le paysage de l'art contemporain national et international, reconnu comme une manifestation engagée et solidaire, qui valorise un art indissocié de l'humain. La BHN fédère artistes et citoyens autour d'enjeux artistiques et sociaux.

Pour 2015, la 6BHN se construit autour d'une thématique commune : Intime-Extime  ou les Révélateurs intimes.

Enjeu de l'evenement 

       La Galerie 0 à pris part par la promotion de l’évènement BHN au près des étudiants de Lyon 2 par le biais de Flyers et de rencontre directe avec les étudiants avant l’exposition, nous avons à cette occasion pu apprécier l’intérêt et l’enthousiasme des étudiants qui pour la plupart ont semblé intéressé par l’évènement tout en aillant aucune connaissance de celui-ci avant notre intervention. Nous sommes également allés promouvoir l’évènement directement dans les amphithéâtres, mais aussi par le biais des pages internet où se réunisse les étudiants.

Nôtre rôle pour la tenue cette événement fut de faire le lien entre les membres de la BHN et les étudiants qui à cause du brassage inhérent au système universitaire son très rarement au courant des évènements culturel même si ceux ci sont institué.

Outre le lien étudiant- BHN la Galerie 0 à souhaité être le temps de l’exposition un lien entre étudiant et création plastique, entre l’étudiant et l’art. Ainsi nous leurs avons proposé de participé à ce qu’on appelle une œuvre de Particip’art ( cf liens) ou œuvre collective. Sur le thème « imaginary Landscape » titre de plusieurs œuvres de Nail Alakbarov .  

Retour sur la BHN par Marie Cochennec Sapin et Bourgui 

 

 

               Au début de l’automne dernier, la Biennale Hors Norme a investi L’université Lyon II, qui l’avait chaleureusement accueillie au sein de ses campus des Berges du Rhône et de Bron. Les vernissages du 9 octobre à midi à Bron et le soir sur les quais furent extrêmement prolixes et enrichissant.

 

Nous sommes à Bron, il est 11h45, tout à coup, sur le forum retentit un bruit de sirène assourdissant qui ne cesse pas. Mais d’où vient-il ? Un homme se tient là, sur le forum et tient un mégaphone. C’est de la que vient le bruit. Il porte un costume, une fleur et un masque à gaz.

Qui est cet étrange individu ?

Tout à coup, le bruit cesse. Il se met à danser. Quelle précision, quel geste ! Il sort une fleur et nous la tends. Cette performance durera environs 10 minutes. Tout le monde le regarde stupéfait. Puis, tout à coup, il relance le mégaphone, retentit encore cette sirène qui met mal à l’aise. Il nous invite à le suivre. Nous le suivons. Il conduit vers une salle ou sont exposé des tableaux très colorés et une vidéo, au centre un buffet nous attend. Une fois que nous sommes tous installés, il retire son masque et sa veste de costume, il est torse nu mais tiens toujours avec sa fleur. Il se met à danser. Une danse comme nous n’en avions jamais vu, magnifique. Chaque muscle de son corps se mirent à l’ouvrage. Son corps tel une œuvre, une émotion, un sentiment. Nous étions en admiration nous communions avec cette beauté poétique. Entre la tristesse sans non qui ça vous prends au cœur et la sublime transcendance que confère la performance artistique.

Une fois terminée, les acteurs culturels prirent la parole : l’un des co-directeur de la biennale ( Guy Dallevet) , le directeur du service culturel de l’université (Pascal Solli), la présidente de la Galerie 0 ( Blandine de Chalon ) ainsi que les artistes : le performeur et danseur (Fred Bendongué), l’artiste dont les toiles étaient accrochées au mur : Nail Nadir ALAKBAROV ; Ainsi que l’artiste chinois Han Tao qui exposait une vidéo  en ce lieu et des sculptures et installations sur les quais.

Puis il fut le temps de visiter l’exposition et de s’agglutiner autour buffet. Les œuvres exposés par Nail Alakbarov respiraient l’espoir. Ses paysages abstraits aux tons très lumineux éclairant la pièce. Elles racontaient son histoire tout en la camouflant par leur abstraction. Ah insaisissable vérité ! Mais il fut très agréable de discuter avec cet artiste fort sympathique et fort accessible qui par qualité fortuite maitrisait si bien le français.

Parmi cette joie des tableaux aux couleurs optimistes se trouvait une télévision diffusant un film de l’artiste Han Tao. Nous changions tout de suite de registre. L’artiste interrogeait les cicatrices de chacun. Il interrogeait des personnes et demandait qu’elle leur montre et explique leurs cicatrices. C’est un travail remarquable car il réunit toute l’humanité dans le prisme de la douleur, retraçant l’histoire du monde par l’histoire personnelle de chacun. Partager sa douleur, au fond c’était partager son humanité. Certes il ne fallait pas être une âme trop sensible mais ce film touchait tout le monde car le calme qui régnait dans cette vidéo était tout de même d’une rare violence.

Ce vernissage et plus généralement cette biennale était pour moi un vraiment sensationnel, et je suis très heureuse d’en avoir été l’une des actrices par l’intermédiaire de la Galerie 0 et de la BHN. C’ets pour cette raison que je souhaite vivement remercier l’université Lumière Lyon 2 qui à accueillit cet évènement avec ouverture et plaisir.

Dans le contexte actuel de violence sans nom et de perdition intellectuel, il est important de pouvoir compter sur la culture qui nous aide à nous relever et a brandir le savoir et le partage  contre l’obscurantisme. Par la culture, nous n’oublierons jamais notre sentiment d’humanité.

 

Marie 

 

          Le vernissage était à 18 h 30, beaucoup de personnes s’étaient déplacées pour observer les œuvres d’artistes dits « brut ». Avant de rentrer dans l’Université Lumière, on avait déjà un avant-goût de l’exposition avec, la statue dans la cour d’honneur complètement rhabillée pour l’occasion. En entrant dans la faculté, on arrivait dans une petite salle où était disposées astucieusement plusieurs œuvres d’artistes qui, avec le monde, permettait de se sentir comme dans un cocon,  replié sur soi on sentait donc le mot intime raisonner en nous. Mais passé la porte, Whoua ! Un grand espace, le hall d’entrée immense avec des œuvres monumentales comme les peintures de Han Tao qui mesuraient plusieurs mètres et là notre corps criait « extime ». Deux autres salles étaient dédiées à l’exposition. Toutes les œuvres correspondaient au thème l’intime et « l’extime » deux mots qui paraissent simples aux premiers abords mais difficiles à définir en y réfléchissant. La disposition des œuvres permettait de mettre en valeur ce thème comme par exemple à l’étage où l’on avait de grands déambuloires crées par une immense tenture blanche avec au fond de ceux-ci une œuvre ; ce qui permettait de se sentir dans l’intime de l’œuvre et à la fois être dans « l’extime » face à la grandeur de la pièce. Il était possible de voir ce subtil jeu pendant une semaine, durée de l’exposition.  La soirée s’est ensuite déroulée par un discours dans le grand amphithéâtre et s’est fini par un buffet qui n’était pas intime !

La BHN sur les quais :

Bourgui 

Cliquez sur les noms et les images pour retrouver des interview et d'avantage  d'informations sur les artistes exposés à Bron ainsi que sur la BHN et le Service Culturel de Lyon 2

LES ARTISTES 

HAN TAO 

ARTISTE 

ZHUO KAILUO 

Producteur d'Han Tao  

NAIL ALAKBAROV

ARTISTE 

FRED BENDONGUE
Danseur - Chorégraphe 

LES INSTITUTIONS

Remerciment :

L'Université Lumière Lyon 2 et son Service Culturel, plus particulièrement Pascal Solis et  Sarah Lowicki

 

La BHN et l'enssemble de ces membres, son président Guy Dallevet ainsi que Barbra , Loren et notre traductrice Rebecka 

 

Les artistes et leurs acompagnateurs Han tao , Nail Alakbarov, fred Bedongue, zhuo Kailo 

 

Tous les étudiants qui ce sont engagés  dans l' aventure Najma , Oriane, Camille, Sophie, Victoria, Claire, Marie, Alex, barbara, Amaia ... et  particulièrement Coraline et Laurie Louison qui ont su se révéler particulièrement éfficasses, attentives et engagés dans ce projet. 

 

PHOTOS @margauxL - © Sarah Lowicki

LE VERNISSAGE 
L' EXPOSITION 
  • Icône de l'application Facebook
  • Twitter App Icône
  • Icône de l'application Instagram

© 2023 by ROGER FORBES. Proudly created with Wix.com

bottom of page